PROFESSOR

2009
Réalisation captation

PROFESSOR

Spectacle de Maud Le Pladec

photo : Caroline Ablain

générique

Conception et chorégraphie Maud Le Pladec
Musique Fausto Romitelli (Professor Bad Trip)
Interprétation Julien Gallée Ferré (danseur), Steven Michel (danseur), Tom Pauwels (musicien)
Création lumières Sylvie Mélis
Création costumes Alexandra Bertaut
Régie générale Fabrice Le Fur
Régie lumières Nicolas Marc
Régie son Ève-Anne Joalland

Spectacle filmé par Romain Tanguy, Karim Perrin, Julie Pareau.
Réalisation, montage Julie Pareau.

Production Association Léda, Centre chorégraphique national d’Orléans Coproduction CCN de Montpellier, Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Théâtre National de Bretagne, Musée de la Danse – CCN de Rennes, Le Triangle / scène conventionnée danse, CCN Le Havre Haute Normandie Avec le soutien de Jardins d’Europe / programme de l’Union Européenne, du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), de la Région Bretagne, de la Ville de Rennes, de l’Association Beaumarchais-SACD et de l’ADAMI. Prix de la révélation chorégraphique 2010 par le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, Musique et Danse. Mention spéciale par le Prix Jardins d’Europe

bonus

Kammerspiel* (ou Kammerspielfilm, en français « film de chambre »), petite pièce audiovisuelle de 10 minutes imaginée par Maud Le Pladec et Julie Pareau, est une dérive, une digression réalisée à partir de la version filmée du spectacle Professor.

Michaux et « l’infini turbulent », le cri, « l’extase et le gouffre », la mescaline, le slapstick.
En donnant une vision macroscopique de la scène dite «des Masques», Kammerspiel réinterprète les inspirations et intentions de celle-ci, et pousse encore un peu plus loin le processus de création, nous emmenant dans un huit-clos en forme de boucle vidéo.
En revanche, les processus de composition ont été inversés. Si dans Professor, la musique de Fausto Romitelli était posée comme cadre de départ sur lequel repose l’écriture chorégraphique, dans Kammerspiel, c’est la danse, dans sa version «transmutée» et filmée, qui ont dictées le choix du «troisième mouvement de Turangalîlâ-Symphonie» d’Olivier Messiaen.

  • Le « Kammerspiel », courant du cinéma allemand des années 20, s’attache à la retranscription, souvent emphatique, d’une réalité quotidienne, de préférence sordide. Les personnages, évoluant dans un décor réaliste, sont plongés dans un huit clos oppressant et dramatique.